Plongée à  Figuerolles : Première de l’année !

par Anthony LEYDET... Plongeur bio
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Magnifique branche de corail rougeC’est avec une petite semaine de retard que j’aborde ma première plongée de l’année 2010 ! Oui en ce moment, je suis…. overbooké, n’ayons pas peur des mots ! Une nouvelle année, et aussi une nouvelle vie (professionnelle) qui commence… avec pas mal de projets. J’ai donc décidé de bosser un peu plus pour moi !

L’année dernière, j’avais du attendre le troisième mois pour faire ma première plongée, après quelques sorties en apnée tout de même… Cette année, je m’y suis mis dès le troisième jour ! Comme on dit « le jour appartient à  ceux qui se lève tôt »… la mer appartiendrait-elle à  ceux qui plonge tôt ?…

Et pour tester la forme en ce début d’année, rien ne vaut une expédition à  Figuerolles ! Minimouss et moi retrouvons Marco sur le parking à  09h30… dans un froid de pingouin ! (oui « canard » c’est démodé… d’ailleurs… savez-vous qu’il est possible de voir des pingouins à  Marseille ? Ah ah… à  ce moment là , tout le monde pense à  une galéjade… hé bien pas du tout, une petite espèce que l’on appelle le pingouin Torda, que l’on trouve en Amérique du Nord et en Europe possède des populations qui hiverne en Méditerranée occidentale !). Finalement, on retrouve un peu les conditions de notre dernière plongée 2009 à  Chamagnieu… oui mais là  y’aura pas la douche chaude à  la sortie ! ;-(

Qu’importe… on est là , et on sait pourquoi ! Après un premier passage dans les escaliers de Figuerolles, dans le sens le moins difficile, pas de temps à  perdre… nous passons direct à  l’eau… quelques instants pour voir s’afficher la température sur mon ordinateur… 12 °C… oui bon, fallait s’y attendre ! MAIS… j’ai trouvé la recette magique: évidemment une bonne combinaison est nécessaire… à  laquelle j’y rajoute une souris doublée en titane, qui à  la particularité de coller au corps, peu d’eau passe sur la peau, et ça procure également de la chaleur. Avec ça plus de problème !
Un serran gourmand !

Nous éviterons de palmer jusqu’au bout de la calanque, pour nous  immerger  au milieu. A peine au fond, un serran chevrette attire mon attention… » Tiens, un serran chevrette, ça n’a pas de barbillon !!!! » Pourtant celui là  semblent en avoir 1 de chaque côté de la bouche. En le suivant et m’approchant d’un peu plus près, je compris que celui-ci était en pleine dégustation de bernard-l’ermite, et les deux « barbillons » étaient en fait deux des pattes du pauvre petit crustacé. Dès que nous franchissons l’extrémité, nous passons près d’un banc de bogues, dans lequel Marco a aperçu un denti en chasse. Nous rejoignons la fameuse faille, sans y passer trop de temps. D’abord pour photographier quelques spectaculaires branches de corail rouge que Marco avait repéré… nous essayerons de faire un suivi de l’évolution.

A quelques mètres de là , une rascasse pustuleuse blottie sur la roche, se fait discrète lors de notre approche… Dans une minuscule faille, 4 yeux oranges nous observent… deux cigales de mer, côte-à -côte et accroché à  la  paroi  supérieure se tiennent immobile. Ce ne sont certainement pas les seuls à  nous observer !

Ouvrez l'oeil... vous les voyez ? Kssss... Kssss.... Ksssss.....

Sur le chemin du retour, je fouillerai les nombreuses anémones charnues, à  la recherche de crevettes Periclimenes… en vain. Je trouverai quand même quelques limaces pour me consoler. Le froid commence à  se faire sentir ! Non… pas pour moi, je vous ai expliqué le coup de la souris 😉 Nous accélérons donc le retour vers la plage, qui sera l’occasion d’explorer rapidement le sable… ça a du bouger drôlement ici il y a peu… le sable forme des rides d’une taille incroyable ! Hop, une grande vive surgit, avec sa nage saccadée, elle semble bondir sur le sable. Il faut l’approcher très lentement pour la photographier, et surtout, ne pas trop respirer, le bruit des bulles la fait aussitôt bondir.

Quelques cérianthes également sortent du fond meuble, dans lequel ils vivent. En laissant leurs longs tentacules dépasser, ils s’assurent de capter de nombreuses petites proies de passage.

Nous voilà  revenu à  la surface, après une petite heure d’immersion. Il faut maintenant entamer les marches dans le sens le moins facile :-S avant de déguster une très bonne galette des rois sur le parking… et oui aujourd’hui c’est l’épiphanie.

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