7107… c’est le nombre d’îles qui composent l’archipel des Philippines. Baignant dans les eaux chaudes de l’Asie du Sud-Est, sur la ceinture de feu du Pacifique, on y trouve des paysages à la végétation luxuriante. Les cocotiers bordent des eaux où la vie abonde. Ce n’est pas pour rien que l’archipel fait partie d’une zone que l’on appelle le « triangle de corail », considérée comme concentrant la plus grande biodiversité marine du monde ! Notre périple a commencé sur une toute petite île, rattachée à la grande île de Bohol. Pas plus de 8km² sur lesquels 3500 âmes ont le privilège d’y séjourner toute l’année. Ce joyau se nomme Cabilao… (Read this post in English)
Et Cabilao, ça se mérite ! Lorsque mes palmes quittaient la cité phocéenne, ce n’est qu’une quarantaine d’heures plus tard que j’avais la joie de pouvoir les mettre à l’eau. Il faut bien sûr commencer par monter à Paris, puis direction la Corée du Sud avec la compagnie aérienne Asiana Airlines, pour une escale dans l’aéroport d’Inchéon. Bientôt le plus grand aéroport du monde… rien que ça. Et si vous y passer, n’ayez pas peur d’y rester quelques heures, tout est fait pour que le voyageur se sente bien: il y a bien sûr les nombreuses boutiques, les cafés et autres fast-foods, le wifi gratuit, mais aussi des espaces de détente et même des douches très classes, toujours gratuites !
Après avoir bien profité, un dernier vol nous conduit vers Cebu city, sur l’île de Cebu dans la région des Visayas aux Philippines. Un chauffeur nous emmène dans un petit hôtel pour quelques heures de sommeil, et à 8h du matin, un 4×4 nous attend et nous conduit jusqu’au port pour prendre la navette « rapide »… direction Tagbilaran, sur l’île de Bohol. Intervient alors un nouveau chauffeur (toujours très ponctuel, c’est vraiment incroyable !) et nous voici parti pour une petite balade au travers de l’île de Bohol jusqu’à un ponton situé près de Loon. Le dernier trajet se fera en petite banka, la pirogue traditionnelle philippine, jusqu’à la plage du Cabilao Beach Club où nous passerons la première semaine.
Les transferts sont organisés par Sea Explorers. Il est aussi possible de se débrouiller seul, mais quand on voit l’efficacité et la ponctualité des transferts autant en profiter, surtout qu’après deux longs vols, on n’a pas forcément envie de se compliquer la vie !
Après cette expédition qui vous aura conduit jusqu’ici, l’heure est à la détente ! Et il n’y a pas meilleure île que Cabilao pour cela : le temps semble un peu s’être arrête ici et l’on prend vite le rythme dicté par la nature.
Le Sea Explorers Dive Center se trouve devant la plage. On y trouve tout le nécessaire pour le confort du plongeur: bacs de rinçage, des bancs, des étendoirs pour les combinaisons et les gilets, un étendoir spécial pour les chaussons, le tableau avec le planning des plongées et les inscriptions. Le matériel est ensuite rangé dans des caisses individuelles portant le nom de chaque plongeur, et qui seront emportées lors de chaque plongée, qui s’effectuent sur de grandes bankas aménagées (j’en parlerai très prochainement !).Le Cabilao Beach Club est constitué de 4 doubles bungalows, 1 simple, et d’une grande maison avec 3 pièces. Tous sont très confortables, avec une belle salle de bain et une terrasse. Le magnifique restaurant, tout en bois vernis est également composé d’un salon ouvert, d’un bar et d’un billard ! Bref, l’endroit idéal pour consommer, avec modération, la très bonne bière locale: la San Miguel Pale Pilsen.
Le CBC donne sur un des 5 petits villages de l’île (Cambaquiz) et une petite route permet de balader tranquillement et d’être accueilli tout le long par la gentillesse des Philippins, qui seront toujours ravis de vous voir chez eux. Surtout qu’il est facile de discuter puisque la quasi totalité des philippins parlent anglais !
Je vous laisse profiter de l’ambiance de Cabilao avec quelques photos, et je vous parle des plongées d’ici peu.
Salamat !
Si vous voulez tenter l’aventure :